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Les dangers du Textile Conventionnel

QUE CONTIENT LE TEXTILE DIT « CONVENTIONNEL » ?

 

Du formaldéhyde :

Connu sous le nom de formol, il est présent dans la majorité des textiles chinois, à tel point que les autorités européennes «réfléchissent» à son interdiction.

Il est utilisé pour son effet « repassé », il améliore en effet le tombant des tissus.

Il est la cause d’irritations et de brûlures des voies aériennes (nez, bouche, poumons, gorge), des yeux, et de la peau (eczéma, psoriasis, démangeaisons, rougeurs, prurits).

Les plus graves conséquences d’un contact prolongé avec le formol sont neurologiques : Fatigues chroniques, nausées, migraines, vertiges.

 

Certains pays européens ont interdit le formol dans les pyjamas pour enfants. Pourquoi seulement pour les enfants ? Pourquoi seulement les pyjamas ?

 

Des phtalates :

Issus du pétrole, ce sont les substances qu’on retrouve dans beaucoup de matières plastiques (bouteilles, CD, emballage plastifiés) et qui provoquent des troubles de la reproduction. Dans les vêtements, ils permettent d’assouplir le tissu.

L’immense majorité des dessins plastifiés ou des logos de marques (qui commencent à se détacher après 3 ou 4 machines… ) sur les habits contiennent des quantités de phtalates.

Les conséquences sanitaires et écologiques sont terribles : Hypofertilité humaine, malformations fœtales, dérèglements hormonaux des populations aquatiques, etc.

S’il existe une norme interdisant l’utilisation de 6 phtalates dans les articles de puériculture (jouets, sucette en plastique), rien n’est indiqué pour les vêtements, alors les fabricants y vont à cœur joie.

 

Des colorants :

22 colorants ont été interdits par l’Union Européenne dans la fabrication de vêtements : Ce sont les colorants azoïques (à base de benzidine et autre dérivés), qui libèrent des substances cancérigènes.

Mais puisque notre textile vient essentiellement des zones hors-UE où cette réglementation n’est pas effective, nos vêtements contiennent des colorants de synthèse toxiques sans que ça ne semble être un problème pour nos autorités.

 

Des métaux lourds, exemple du plomb :

Continuons notre liste, en espérant vous éviter la dépression.

AUCUNE législation ne limite la présence de métaux lourds dans les textiles. Alors que chaque années plusieurs dizaines de millions de jouets chinois sont rappelés à cause de leur taux de plomb dans les peintures, le textile n’est pas concerné par ces normes.

Comme tous les métaux lourds, le plomb est d’une dangerosité extrême : Perturbateur cérébral (neurotoxique), hormonal (hypofertilité, avortements spontanés), Saturnisme, …

Comme l’aluminium, il n’a aucune utilité dans l’organisme, il est donc directement toxique quelle que soit sa concentration.

Puisque ses conséquences n’ont aucun symptôme spécifique (il touche toutes les fonctions de l’organisme), le plomb est très peu souvent diagnostiqué comme responsable.

La présence de plomb, de nickel ou de cadmium (autre métal blanc très joli par ailleurs) sont bien évidemment dangereux par contact direct (inhalation par exemple), mais aussi par contact prolongé même à faible dose, sur les vêtements où ils passent la barrière de la peau, mécanisme accentué lors de fortes transpirations.

 

D’autres composants présents dans le textile sont « en cours d’étude » pour leur dangerosité potentielle, c’est le cas de l’amiante, du pentachlorophénol, des composés rétracteurs de flamme (qui évitent aux vêtements de s’enflammer), des nanoparticules ou d’autres dérivés du benzène…





ALORS QUE FAIRE ?

Nous n’abordons dans cet article qu’une infime partie des substances et de leur dangerosité, sans même parler du problème des chaussures (tannage au chrome) ou la catastrophe écologique du coton traditionnel (qui utilise 25% des pesticides vendus dans le monde pour une surface agricole mondiale de 2,5%).

Nous sommes vraiment loin de la tradition de la veste ou des chaussures durables fabriqués en France dans les régions textiles qu’on gardait à vie en passant par le cordonnier ou le tailleur.

 

 

La loi de la mondialisation et des marchés ouverts montre une fois de plus ses limites et ses incohérences : Après certains additifs alimentaires interdits en France mais autorisés en Belgique ou en Italie, certaines substances sont interdites d’utilisation chez nous mais légales pour nos importations chinoises… nous ne sommes plus à une contradiction près !

 

L’industrie du textile français (mais aussi européen) ayant été réduite à néant par les délocalisations et l’ouverture des frontières aux marchandises d’Asie, d’Afrique du Nord ou d’Amérique du Sud, nous n’avons d’autres choix que de porter du textile de mauvaise qualité et dangereux.

 

Quelques marques « Made in France » se lancent mais leurs prix sont exorbitants ce qui empêche leur popularisation et explique souvent leur faillite rapide.

Les labels « Oeko Tex » ou « GOTS » garantissent des produits de qualité, écologiques et sains (Coton de culture biologique, normes très strictes pour les additifs, interdiction des métaux lourds, des OGM, du formol ou de certains colorants jugés dangereux) mais ne sont réservés qu’à une élite.

Devrons-nous passer tout notre temps à essayer d’éviter les poisons qui nous intoxiquent ? D’abord dans notre alimentation, ensuite dans notre air, maintenant dans les vêtements. Aucune étude française à grande échelle n’a été réalisé sur ces produits alors qu’ils représentent des risques sanitaires et écologiques graves.

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