« Quand j’ai écrit les pages suivantes, ou plutôt la plupart d’entre elles, je vivais seul, dans les bois, à un mille de tout voisin, dans une maison que j’avais construite moi-même, sur les rives de l’étang de Walden… »
Henry David Thoreau (1817-1862) compte parmi les pères d’une série de concepts indissociables de notre modernité, qu’il s’agisse de l’écologie ou de l’idée de résistance non-violente. Au fil des ans, il est non seulement devenu une figure de la littérature anglophone, mais une icône de la culture américaine incarnant à elle seule la permanence dans l’histoire des États-Unis d’un esprit pionnier et indépendant.
À ce titre, Walden ou la vie dans les bois est sans doute l’ouvrage qui exprime le mieux un aspect essentiel de l’idéal américain : la refondation d’un homme qui, à la fois rebelle aux injonctions de la société et fidèle aux valeurs morales, parviendrait par ses propres moyens à retrouver sa juste place dans la nature.
zlaan –
Bonjour,
il faudrait plus d’e-books sur ce site ; je suis irrémédiablement converti a ce format.
Merci. 🙂
jeinus –
Un livre passionant de par sa simplicité et son authenticité. Mr Thoreau a beau ne plus etre de ce Monde depuis longtemps, sa façon de considérer une vie saine en harmonie avec Dame nature n’a elle pas pris une ride. Je n’ai que 22 ans et ce livre m’a parut par moment un peu long, mais ce qui est sur c’est que je le relirait encore et encore en vieillissant pour pouvoir m’imprégner de cette sagesse et de cette philosophie de vie propre à Henry David Thoreau, philosophe s’il en est, chapeau l’artiste et merci encore à KK !
Le pirate –
“Reflexions de Henry David Thoreau (disciple de Ralph Waldo Emerson) lors de son séjour dans les bois de près du Lac de Walden (1846, Concord, USA) où il vécut 2 ans. Il construisit sa maison de ses propres mains, et vecu de la culture de Haricots qu’il vendait de temps en temps au marché de Concord, Il parle de la société, de l’aliénation matérialiste et monétaire, de la solitude apparente, on se sent souvent plus dans les grandes villes qu’au contact de la glace de Walden, du rapport de l’homme à la nature, aux animaux qui l’entourait, mais aussi de la place de l’homme sur terre et dans l’univers. Assimilable à une quête spirituelle dans la plus pure tradition transcendantaliste américaine de cette époque.
“”Je trouvais salutaire d’être seul la plupart du temps””
“”en traitant avec la vérité nous sommes immortels””
“”la majeure partie de la pierre qu’une nation travaille prend la route de sa tombe seulement
“”élever sa vie grace à un conscient effort””
“”j’ai pour ainsi dire, mon soleil, ma lune, mes étoiles à moi seul””
“”ma compagnie fut triée par mon seul éloignement””
“”je crois que les hommes ont encore peur de l’obscurité malgré la pendaison de toute les sorcières, et l’introduction du christianisme et des chandelles””
“”le fermier exprime le sentiment qu’il peut avoir de la sainteté pour sa profession””
“”Ce n’est que lorsque nous avons perdu le monde que nous pouvons nous retrouver””
“”La nature n’a pas un hote humain pour l’apprecier””
“”Vivre de riche cuisine, le jeu n’en vaut pas la chandelle””
“”La nature est dure à dompter, mais il faut la dompter””
“”Tout homme est le batisseur d’un temple, appelé son corps””
“”Toute pensée élevée commence sur-le-champ à affiner les traits d’un homme, toute vilenie ou sensualité à les abrutir””
“”La nature ne pose pas de questions, et ne répond à nulle que nous autres mortels lui posions””
“”au malades, les médecins avec sagesses recommandent un changement d’air et de paysage””
“”explorez vos propres hautes latitudes””
“”tout homme est d’un royaume à coté duquel l’empire du Czar est un état chetif””
“” La plupart des gens aiment la boue dont leur tombe est faite, sans professer ombre de sympathie pour l’esprit qui cependant peut animer leur argile””
“”En proportion, la manière dont on simplifiera sa vie, les lois de l’univers paraîtront moins complexes, et la solitude ne sera pas solitude, ni la pauvreté, pauvreté, ni la faiblesse, faiblesse””
“”La richesse superflue ne peut acheter que des superfluités. L’argent n’est point requis pour acheter un simple nécessaire de l’âme.””
“”Mieux que l’amour, l’argent, la gloire, donnez moi la vérité””
Henry David Thoreau, “”Walden ou la vie dans les bois””, 1846″
Antho –
Quelqu’un connait il le traducteur de la version Kontre Kulture?
J’ai une version e-book traduite par Louis Fabulet, et la traduction est très moyenne, des traduction trop littérales, voir débutantes, assez désagréable à lire, finalement.
Exemple : rest (repos), traduit reste. “en ayant du temps de reste”.
Plein d’erreur de traduction, du mot à mot qui tue un peu la lecture et la compréhension parfois.
En remerciant un possesseur du bouquin KK ou un admin pour le renseignement.
++
Aymeric –
Oui, qui est le traducteur dans cette édition ? C’est une question pertinente à laquelle personne ne pense devoir répondre ?
En remerciant par avance la bonne âme qui le fera,
Aymeric
Pascal976 –
Merci pour ces commentaires forts intéressants CMC
Pascal
Catherine Marie CHABRY –
Salut ! Je viens ici, ce soir, pour ne rien faire d’autre que de corriger les fautes d’orthographe ou de français, que j’ai faites dans mes deux articles, et ça, c’est impardonnable.
1er texte :
– Henry David Thoreau au lieu de Henri-David…
– “le véritable miracle de l’écrivain, et de son roman…” Dans “Walden ou la vie dans les bois”, on n’est pas dans le “roman”, mais plutôt dans l’autobiographie.
– “Mississippi” et non pas Mississipi.
2e texte :
– “perdu jusqu’aux nom de l’auteur et au titre”. Boooouuuh, c’est pas très français, tout ça ! Il fallait dire “de perdre jusqu’aux noms de l’auteur et du titre”.
– Alors, avec l’auteur Christian Jacques, on est en Egypte ancienne et non pas en Grèce, comme je l’ai écrit !
Voilà, tout est réparé. A bientôt ! CMC.
Catherine Marie CHABRY –
Bonjour ! Je suis revenue ! Dans mon premier message je vous ai parlé d’un roman, dont je venais, au moment où j’écrivais, perdu jusqu’aux nom de l’auteur et au titre. Eh bien, j’ai retrouvé tout cela. Il s’agit de “La demoiselle du Mississippi” d’Alexandra Ripley. Je vous conseille aussi ,”La jeune fille à la perle” de Tracy Chevalier, la scène se déroule en Hollande, “Pour l’amour de Philae” de Christian Jacques, là on est dans la Grèce antique, “Altaïr”, et “Charas” d’Henry de Monfreid, dans le golfe d’Aden. Ce qu’il y a bien dans les livres, c’est leurs énormes pouvoirs de vous faire voyager… de chez vous, sans dépenser un centime et sans fatigue aucune. Bye bye ! CMC.
Catherine Marie CHABRY –
Je possède “Walden ou la vie dans les bois” ou “Walden or Life in the Woods”, d’Henri-David Thoreau, le disciple d’Emerson. J’en ai fait deux lectures, à quasiment vingt ans d’intervalle. Et j’ai l’impression d’avoir fait deux lectures différentes. Et je suis sûre que si je le relisais une troisième fois, ce serait encore différent. Et c’est ça le véritable miracle de l’écrivain, et de son roman, c’est que rien n’est figé, tout bouge, même dans un roman où tout semble écrit de manière définitive. Eh bien non, il y a des phrases et puis d’autres phrases entre les phrases, des mots et d’autres mots entre les mots. C’est magique ! J’Adore Thoreau et sa désobéissance civile. De nos jours, plus personne ne désobéit, trop de pressions et de peurs. J’aime beaucoup aussi “Autobiographie de Mark Twain”, qui est un peu de la même veine. Je vous le conseille. Je reviendrai prochainement vous communiquer le nom et l’auteur (qui m’échappent à l’heure où j’écris ces lignes) d’un roman extraordinaire dont l’action se passe dans le Mississipi. Je vous conseille par ailleurs de lire “Le grand passage” de Kenneth Roberts. Sensationnel ! Alors, à bientôt ! CMC.